Y a-t-il une différence fondamentale entre l’entreprise technologique en mode startup et les modèles industriels et de services prénumériques autour de la mort ?

Deuxième article sur la thématique de la « thanatechnologie » ou « thanatotechnologie » — la technologie et la mort.


Photo: Renaud Camus. Le Jour ni l’Heure 9979

Photo: Renaud Camus.
Le Jour ni l’Heure 9979 : Anthony Gormley, né en 1950, Transport, 2011, cathédrale de Cantorbéry (Canterbury), emplacement de la première tombe de saint Thomas Becket, Kent, Angleterre, 11 avril 2012.
https://bit.ly/2nT3jyR

#DeathTech, le nouveau visage de la mort en mode startup ?

Après la publication de mon premier article sur les nouvelles modes de vivre la mort et le deuil, je découvre que je suis lue par Olivier Ertzscheid — et j’en suis tout autant honorée. Sa réaction « Dans la startup nation, ça donnerait un truc comme #DeathTech » m’a interpellée ; raison de poursuivre avec un deuxième article sur la « mort 2.0 ».

 

 

Une petite recherche #DeathTech pointe vers 1) un site web pour aider les gens à se suicider et 2) un site d’un futurologue néerlandais qui parle des technologies pour vaincre la mort et cie et 3) vers un site intéressant qui parle des trois facettes de la « mort 2.0 » : transhumanisme (vaincre la mort), « la tombe 2.0 » (continuer à exister au-delà de la mort) et le lien (continuer à communiquer au-delà de la mort).

Malgré ce dernier site, le terme #DeathTech me semble donc une fausse bonne idée : même en mode startup, c’est trop controversé. Avec toutes mes réserves par rapport au « tous en mode startup », il est inévitable que l’entreprise se mêle dans l’affaire. Mais il s’agit, in fine, de l’utilisateur des plateformes et d’applications, de l’image que nous nous faisons de la mort et son rôle dans la société, ainsi que de la relation que nous entretenons avec les défunts — et finalement, avec notre propre mort. J’avais évoqué Heidegger sur ce sujet — l’ultime phase de sa vie que chacun doit vivre est sa propre mort — et je le rappelle ici, car tout le reste est, et doit rester, une affaire de vivants, qui peut donc être remplacé, tronqué ou joué par l’autre.

 

L’industrie de la mort et du deuil

Comme le mot « startup » n’est jamais un compliment dans la plume d’Olivier Ertzscheid, j’ai réagi sur le coup1)Certes, j’ai écrit l’article tout de suite, mais il est resté longtemps en mode brouillon :-) par l’idée qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre l’entreprise technologique d’un côté et les modèles industriels et les services prénumériques autour de la mort et du deuil de l’autre. Idée sur laquelle je reviens dans cet article : est-ce que l’industrie de la mort et du deuil peut se réinventer en « mode startup » ?

 

Tombes mérovegiennes à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

Tombes mérovegiennes à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

Car oui, la mort est, et l’a été depuis longtemps, une industrie florissante : par la logique des choses, elle le restera jusqu’à la fin de nos jours. Assurances, chambres mortuaires, fabricants de tombes, fournisseurs de faire-part et de fleurs, annonces dans la presse en sont les plus visibles témoins. Un certain nombre de ces services peuvent profiter des technologies en ligne (comme l’impression des faire-part à préparer, à personnaliser et à commander en ligne). D’autres doivent plutôt se concentrer sur la transformation digitale de leur fonctionnement interne pour survivre ou pour croître.

La question du service public s’invite d’ailleurs dans le débat : est-ce que les villes ont vocation à remplacer les entreprises de pompes funèbres, comme à Paris, où la mairie propose Révolution Obsèques ?

 

Les nouvelles tendances autour de « faire son deuil » et d’« être en deuil »

Aux Pays-Bas, l’accompagnement personnalisé autour du deuil est devenu une tendance forte. Il n’est pas forcément basé sur les technologies, mais une réponse aux modes de vie de notre ère – qui, à leur tour sont, pour partie, impulsées par les technologies. Ces accompagnateurs ne sont pas psychologues ou psychothérapeutes, mais formés à la « gestion » de la mort et du deuil et offrent leurs services aux familles et proches des défunts, souvent en complément des « fournisseurs » traditionnels. 2) Une recherche « accompagnement deuil » sur Google montre d’ailleurs un nombre important d’instituts pour former les accompagnateurs ! Leurs services incluent l’écriture de textes et peuvent aller jusqu’à l’organisation personnalisée totale des funérailles. Celles-ci répondent davantage que les cérémonies funèbres traditionnelles, tant dans leur contenu que dans leur forme, aux cultures de jeunes et de jeunes familles.

 

Cimetière à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

Cimetière à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

Le contexte culturel est d’ailleurs semblable à celui en France : nous avons délaissé les églises s’occuper de nos rites mortuaires et nous ne les vivons plus comme des rites, mais comme des procédures individualisées plus ou moins adaptées à nos nouveaux modes de vie.
La prestation la plus proche que j’ai trouvée en France reste empreinte d’une démarche industrielle : la proportion de « gestion » y est primaire, le reste peu explicite. Cela n’implique pas que ce type de services n’existent pas ici ; plutôt que je ne les ai pas vus — car dans mon environnement personnel (en France), les rites restent extrêmement conventionnels et je ne suis pas certaine que je cherche là où il faut avec un vocabulaire restreint en la matière. Mais avec la disparition des rites mortuaires religieux et le besoin d’expression personnalisée, on peut s’attendre à ce que de nouveaux rites aillent se faire une place plus visible.

Ces « accompagnateurs » néerlandais surfent sur la vague d’Internet : si leur propre marketing est plutôt basé sur le bouche à l’oreille, celle-ci profite de la visibilité sur le web. En ligne, on voit alors apparaître des poèmes partagés et commentés par une communauté ; avant, pendant et après les funérailles, on aperçoit des rites hybrides et fortement influencés par la possibilité de partage en ligne.

C’est une activité qui ne se prête pas à évoluer sous forme de startup, car le propre de l’accompagnement et de la préparation des funérailles avec les proches reste intrinsèquement basé sur une démarche hyper personnalisée, qui sort parfois de l’intimité quand la communauté en témoigne en ligne.

 

L’industrie traditionnelle de la mort en mode « en ligne »

Pourtant, il existe des entreprises qui évoluent sur le terrain de la mort et du deuil, mais elles sont pour la plupart des entreprises traditionnelles ayant découvert la vente d’objets en ligne. Elles peuvent être classées selon le degré dans lequel elles proposent des services interactifs, personnalisés, partageables et hybrides (en ligne/hors-ligne). Dans mon premier article, j’ai mentionné la tombe dans le cloud et le service en ligne qui promet de faire évoluer le défunt sur la base de ses données prémortelles en ligne. Pourtant, et pour l’heure, l’offre réellement numérique semble bien maigre.

 

Cimetière à La Grosse Talle. Photo: Beer Bergman, 2014.

Cimetière à La Grosse Talle. Photo: Beer Bergman, 2014.

En Inde par exemple, on peut désormais commander un kit contenant tous les accessoires prescrits pour la cérémonie hindoue en ligne chez Sarvapooja — un marché énorme dans un pays comme l’Inde. En revanche, si la commande en ligne semble être une avancée dans le contexte indien, cela reste un site web marchand.
La commande d’objets autour de la mort existe aussi en France : commander une urne en ligne devient un acte anodin, semblable à la commande de n’importe quel objet. Peut-être que vous êtes à la recherche d’un bijou cendre ou une urne biodégradable — le renvoi est gratuit ! — ou des « urnes animales » ?)

Le site annonce : « Chaque défunt mérite un hommage digne et une mémoire honorée. » et poursuit avec « Un bijou cinéraire vous permet d’avoir un être cher tout près de vous. » 3) https://www.urnes-funeraires.fr/bijoux-cineraires-pendentifs.html — last accessed 28/11/2018 Ainsi, pour un budget plus conséquent, vous pouvez commander un bijou « d’empreinte digitale » (qui n’a rien de numérique) — d’où les débats entre les « pour » et les « contre » l’usage du mot « digital » en français :-).

Porter un bijou cinéraire autour du cou dévoile d’une autre manière de vivre le décès. Celui-ci est davantage associé à une relation au-delà de la mort, y compris physique, qu’à l’interruption d’une relation physique — un peu comme dans certaines coutumes orientales (en Indonésie par exemple). Le défunt ne repose pas tranquillement « chez lui », dans une tombe ou une urne placée dans un lieu public (le cimetière), mais doit retrouver une place dans la vie au quotidien des proches. Tout comme l’action sociale ces dernières décennies, le défunt aussi fait le chemin de l’espace public à l’espace privé, voire intime. Et quand la vie de ces proches change, ceux-ci doivent trouver une manière de se séparer une deuxième fois de leur proche décédé.
Les cendres dans un objet sur la cheminée ou autour du cou pour avoir le défunt toujours avec soi ont remplacé une vision plus ancestrale sur la vie et la mort — et sur la relation entre les deux. Et ces approches témoignent d’une autre vision sur la relation entre le vivant et le mort.

 

L’industrie traditionnelle de la mort en mode connectée

La relation avec le défunt et avec la mort et la manière de vivre le deuil se déplace vers la « place funéraire virtuel », une sorte d’étrange mélange de « business » et d’espace pour vivre son deuil.
Chez laboutiquefunéraire. com, on commande des plaques funéraires personnalisées. Alors que je me pose la question des images utilisées pour les exemples en ligne (est-ce qu’il s’agit des personnes décédées et si oui, est-ce que la famille a donné son consentement à l’usage commercial de l’image de leur proche ? Ou est-ce qu’il s’agit des personnes encore en vie qui ont consenties à figurer sur des plaques de mémoire ?), je vois qu’il y a même des modèles en promotion !

 

Cimetière à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

Cimetière à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

Par le biais de cette entreprise française, on arrive chez l’Américain Memoryislife.com — un site dédié aux aspects un peu vieillots consacré aux mémoriaux en ligne (« Commencez un essai gratuit »). On y découvre le mémorial en ligne, on peut y trouver du réconfort ou alors, commander une plaque funéraire avec QR code. Le deuil se passe dans un espace hybride, entre le physique et le virtuel, tout simplement. Cette plaque funéraire vous donne le droit à d’autres choses :

« En créant un compte gratuit sur MemoryIsLife.com, vous pourrez :

  • Créer un mémorial gratuit pour faire vivre le souvenir d’un proche ou d’un ami
  • Discuter avec les autres membres de la communauté qui vivent eux aussi la perte un proche ou un ami
  • Poster des messages ou allumer des bougies sur le mémorial de vos proches ou de vos amis
  • Vous faire de nouveaux amis parmi les autres membres de la communauté« 4)https://fr.memoryislife.com/register — last accessed 27/11/2018

S’il faut d’autres signaux que nous sommes bel et bien arrivés dans l’époque « néo-moderne » dont parle Tony Walters : faire le deuil par l’expression — désormais en ligne —, en se réconfortant au sein d’une communauté avec des connus et des anonymes, les proches et moins proches (la périphérie), donner publiquement des signes de deuil, comme « poster des messages » ou »allumer une bougie ».
Je reviens sur l’aspect hybride du geste : on n’allume pas une bougie en ligne, on allume l’image d’une bougie en ligne, et il serait intéressant de savoir quelle partie du geste publique rejoint le même geste dans l’intimité de la maison (comme le font mes parents) ou dans l’anonymat public d’une église.

La version moderne de memoryislife.com est le français inmemori.com qui a déjà « apporté du réconfort à plus de 30 000 personnes ». Je ne suis pas certaine ce que cela veut dire exactement, mais cela a suffi pour que l’accélérateur de startups The Refiners à San Francisco l’accompagne — inmemori.com ouvre ses bureaux à New York et Paris fin 2017. Avec une allure moderne et épurée, une équipe jeune et dynamique, le site ne dévoile pas plus qu’un exemple. Pour « vivre l’expérience », il faut disposer d’un lien que seules les proches d’un défunt peuvent vous fournir (l’exemple étant tellement sorti des catalogues stéréotypés…). On est dans l’espace public privatisé pour protéger l’intimité du défunt — et de leurs proches en deuil.

 

Cimetière à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

Cimetière à Civaux. Photo : Beer Bergman, 2016

C’est tout autre pour le site canadien Inmemoriam : celui-ci à l’aspect conventionnel affiche un grand nombre de personnes décédées. Liées aux journaux canadiens pour « faciliter l’impression de votre annonce », on y retrouve le même type de services que sur laboutiquefunéraire.com.
En France, le site « dansnoscoeurs.fr » permet de publier/retrouver un avis de décès et de créer une page de commémoration, qui ressemble aux interfaces des réseaux sociaux.

Pour l’heure, la promesse du Tech ne semble donc pas vraiment se concrétiser : les sites, à part inmemori.com, semblent s’adresser au public « mainstream », la grande masse de familles des défunts qui recherchent du réconfort dans une version reconnaissable et approuvée. L’espace public reste privatisé et l’interaction réservée aux proches du défunt — et le contraire de ce qui se passe sur des réseaux comme Twitter 5)Twitter est un réseau non réciproque et les tweets sont visibles pour chacun — sauf en cas précis de compte fermé ou au sein de Facebook 6)Facebook est un réseau réciproque – les publications y sont visibles uniquement pour les inscrits selon les paramètres de confidentialité.

 

Alors, différence fondamentale entre entreprises traditionnelles et nouvelles, en mode startup ?

En France et dans les pays anglophones, la recherche semble se concentrer principalement sur les acteurs concernés en premier lieu, « the mourners » – ceux qui sont en deuil ou qui font leur deuil, ainsi que sur la manière dont ils développent une « production symbolique de la mort » 7) »Les premières approches en anthropologie sociale considèrent que la société est une structure de parentalité, la mort interroge ce qu’advient la société lorsqu’un membre de la structure parentale décède. (Hertz 1960 ; Durkheim, 1912 ; Malinowski, 1948 ; Radcliffe-Brown, 1933). L’étude classique de Sudnow (1967) de l’institutionnalisation sociale de la mort et du décès met l’accent sur les manières de décéder, jugées par les individus culturellement et institutionnellement acceptables (Seale C., 1998). Geertz (1973) et d’autres montrent que le concept de structure parentale n’est pas pertinent pour aborder les aspects de la vie imprédictibles et dysfonctionnels : l’anthropologie s’intéresse dès lors à la culture avec un intérêt particulier pour les « structures socialement construites de la signification » (Geertz 1973). Les recherches anthropologiques sur la mort et ses rituels associés ont, depuis, adopté l’approche symbolique. » Fanny Georges, « De l’identité numérique aux éternités numériques : la mort extime. L’usage des grandes bases de données après le décès des usagers », V2 — 2018. Cette littérature — anthropologique par nature — reste focalisée sur des besoins émergents et sur les manières que déploient les internautes en deuil pour trouver des moyens qui correspondent à leurs besoins — comme il se veut dans une société néo-moderne moderne (Walter 1997, Georges 2013, 2018 et d’autres).

Les textes journalistiques et articles de blogs expliquent comment se protéger et comment s’organiser pre-mortem dans une optique testamentaire de gestion des données — avec focus, là aussi, sur l’usager (le défunt, ainsi que ses ayants droit) et ses souhaits.

L’entreprise qui entoure la mort, en revanche, s’occupe plutôt de son « business comme avant », à part le fait que celui-ci se déplace partiellement en ligne (vente en ligne) et s’accompagne de quelques signes interactifs (QR code, page de commémoration). Il y est donc du vrai dans l’affirmation qu’il n’y a profondément pas de différence entre acteurs traditionnels de l’écosystème de la mort et les nouveaux venus.

 

Mais en effet, si le focus est placé sur les données et non pas sur les usages, d’autres questions émergent.

Petit détail, sur aucun des sites cités figure les mentions obligatoires désormais de la politique RGPD. Pourtant, un certain nombre parmi eux gèrent les données personnelles des défunts et de leurs proches, aussi bien du commanditaire que des commentateurs ou d’autres personnes interagissant avec la page du défunt ou avec l’objet numérique, comme le code QR sur les plaques funéraires.

Plus globalement, focaliser sur les données et sur le fonctionnement l’entreprise qui les exploite se traduit souvent en un débat « pour — contre », dans lequel l’entreprise est le gros méchant et l’utilisateur/producteur de données la victime des pratiques de la première. 8)Je reviendrai plus tard sur la vision sur le « moi » et le « moi en ligne », élément fondamental dans la vision sur la mort, le deuil et les stratégies de « gestion » de celles-ci).

Si l’entreprise de « La mort en mode startup » voyait le jour de manière massive, elle ne devrait pas empêcher les proches et membres de la périphérie du défunt de formuler de nouvelles manières de vivre la mort — et la vie — ni occulter les enjeux économiques dans cet écosystème qui peuvent les concerner. Comme la mort et la vie entretiennent une relation intime, le vécu intime et son lien avec l’économie ne devrait pas devenir une affaire « de vie ou de la mort ».

Références   [ + ]

1. Certes, j’ai écrit l’article tout de suite, mais il est resté longtemps en mode brouillon :-)
2. Une recherche « accompagnement deuil » sur Google montre d’ailleurs un nombre important d’instituts pour former les accompagnateurs !
3. https://www.urnes-funeraires.fr/bijoux-cineraires-pendentifs.html — last accessed 28/11/2018
4. https://fr.memoryislife.com/register — last accessed 27/11/2018
5. Twitter est un réseau non réciproque et les tweets sont visibles pour chacun — sauf en cas précis de compte fermé
6. Facebook est un réseau réciproque – les publications y sont visibles uniquement pour les inscrits selon les paramètres de confidentialité
7.  »Les premières approches en anthropologie sociale considèrent que la société est une structure de parentalité, la mort interroge ce qu’advient la société lorsqu’un membre de la structure parentale décède. (Hertz 1960 ; Durkheim, 1912 ; Malinowski, 1948 ; Radcliffe-Brown, 1933). L’étude classique de Sudnow (1967) de l’institutionnalisation sociale de la mort et du décès met l’accent sur les manières de décéder, jugées par les individus culturellement et institutionnellement acceptables (Seale C., 1998). Geertz (1973) et d’autres montrent que le concept de structure parentale n’est pas pertinent pour aborder les aspects de la vie imprédictibles et dysfonctionnels : l’anthropologie s’intéresse dès lors à la culture avec un intérêt particulier pour les « structures socialement construites de la signification » (Geertz 1973). Les recherches anthropologiques sur la mort et ses rituels associés ont, depuis, adopté l’approche symbolique. » Fanny Georges, « De l’identité numérique aux éternités numériques : la mort extime. L’usage des grandes bases de données après le décès des usagers », V2 — 2018
8. Je reviendrai plus tard sur la vision sur le « moi » et le « moi en ligne », élément fondamental dans la vision sur la mort, le deuil et les stratégies de « gestion » de celles-ci).

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